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Premier atelier de Limoges

Instruments anciens, morceaux de cornemuses retrouvés, photographies de chabretaires : c'est près de 123 cornemuses à miroirs que nous avons pu observer depuis 1974, début de nos recherches. Cette collecte longue d'informations (qui a donné lieu à un Mémoire de l'Ecole des Hautes Etudes en Science Sociales : "Cornemuses en Limousin. Essai sur un corpus d'instruments de musique" EHESS 1989), nous a permis de définir plusieurs styles de fabrications, plusieurs écoles, et enfin de désigner avec certitude quelques fabricants pour le XX° siècle. La fabrication des cornemuses à miroirs s'enracine dans le XVII° siècle, comme nous l'avons montré par ailleurs (voir l'article : cornemuses, miroirs, mémoire).

Chronologiquement les instruments de ce type les plus anciens seraient donc les grandes cornemuses à miroirs conservées dans divers musées aujourd'hui (Musée de Montluçon, Cité de la Musique de Paris-Musée de la Musique notamment), et dont un exemplaire est marqué "IEAN".

Quelques Grandes Cornemuses à miroirs, cliquez ici

Viendraient ensuite, peut-être, les petites cornemuses du Périgord, très proches des "chabretas" du Limousin, et qui sont antérieures à 1840 puisqu'un exemplaire de ce modèle est entré au Musée de Périgueux à cette date.

Nous nommons "Premier Atelier de Limoges" un style de chabrettes dont les décors sont particulièrement riches, et les références religieuses explicites. L'instrument-type de cette école est la chabrette Morange, dont nous savons qu'elle fut utilisée au XVIII° siècle. Ou bien encore la chabrette du Musée de Londres qui porte la date manuscrite de 1782.

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